Le Sénat et la Galerie Ariane C-Y présentent une exposition consacrée à Guillaume Castel.
L’artiste sculpte la forme organique. La terre et la mer lui offrent tout un répertoire de formes auquel il puise par l’observation, notamment lors de ses plongées. Cette collecte mentale aboutit à un véritable herbier imaginaire. Chacune de ses sculptures apparaît comme une nouvelle variété de plante, subtil écho de la nature. Sans jamais chercher à la reproduire, il la cite et traduit sa force et sa fragilité.
Posées sur leurs arêtes, à l’équilibre, ses sculptures empruntent aussi à la nature leur dualité. Une face brute s’oppose à une autre délicate. Le rugueux côtoie le lisse, la couleur vive s’oppose au matériau industriel nu.
L’ensemble de mon travail est un herbier imaginaire, une collection de formes organiques, très inspirées de la nature.
Guillaume Castel
Guillaume Castel parle d’un art environnemental : il emprunte ses formes à la flore et replace ensuite l’œuvre dans la nature.
Le Mascaret désigne une vague déferlante produite dans certains estuaires par la rencontre du courant descendant du fleuve et du flot montant de la mer. Ce phénomène résume l’exposition : le flot apporte dans son courant les œuvres organiques de Guillaume Castel jusqu’au Jardin du Luxembourg au sein de l’Orangerie. Ses plantes d’acier, d’inox, de bois et de béton remplacent les arbres qu’elle abrite.
Mascaret regroupe l’ensemble le plus important d’œuvres monumentales de Guillaume Castel jamais exposé à Paris. Ses séries majeures y sont représentées : Graingrain, Nori, Samare, Dulse et Fil.
Guillaume Castel vit et travaille à Plouégat-Guerrand, Finistère, France.
La galerie Ariane C-Y ouvre en avril 2014. Elle propose 4 à 6 expositions par an à Paris. La galerie est aussi présente sur des foires et lors d’expositions temporaires de musées internationaux. La rareté de cette expression autorise le temps long de la création.
